Le monde des vélos électriques n’a jamais été aussi riche, avec de nombreux types de véhicules disponibles sur le marché : urbain, trekking, mtb, cargo, route et bien plus encore. Différents types de vélos, différentes destinations et différents types de moteurs, le “muscle” qui exerce la poussée. Les moteurs sont divisés en deux types : les moteurs à balais et les moteurs à induction (sans balais). Les moteurs à balais ont un rendement inférieur car le courant passe par des balais qui, en frottant contre un collecteur, dissipent une partie de l’énergie en chaleur. Au contraire, dans les moteurs sans balais, l’énergie est transmise par induction et non par contact. C’est le meilleur choix pour une durée de vie plus longue et un meilleur rendement. Et puis les batteries, désormais toutes au lithium, intégrées au cadre ou “externes”, c’est-à-dire positionnées sur le porte-bagages, sous la selle ou dans le porte-bidon pour l’e-road.

1. À quelle vitesse peut rouler une bicyclette électrique ?
L’une des questions les plus fréquemment posées sur les vélos électriques est celle de leur vitesse. La première chose à retenir est que, même si les E-bikes ont un moteur, ce sont des bicyclettes. Selon la législation européenne, un e-bike doit être équipé d’un moteur d’une puissance maximale de 250 W, qui assiste l’e-bike jusqu’à une vitesse maximale de 25 km/h au-delà de laquelle le moteur s’arrête. Si l’assistance au pédalage permet de dépasser ces limites, le vélo devient un “speed pedelec”, qui constitue une catégorie distincte et nécessite une homologation distincte.

2. Comment mesure-t-on la puissance du moteur d’un vélo ?
Comme indiqué ci-dessus, selon l’article 50 du code de la route italien, la puissance maximale (nominale) qu’un moteur électrique peut délivrer sur la voie publique est de 250 watts. Nominal signifie “moyen”. En effet, il peut arriver que lors des démarrages et dans des situations particulières de stress du moteur, celui-ci génère des puissances de pointe supérieures à 250 watts. Parmi les caractéristiques techniques du moteur, il y a le couple moteur, qui exprime la force de rotation du moteur et est mesuré en Nm (combien de Newtons à un mètre du centre de l’axe moteur). Dans le cas d’un moteur de moyeu, le couple est constant car il dépend de la taille de la roue et de la force de rotation du moteur lui-même. En revanche, dans un moteur central, qui utilise les pignons de la boîte de vitesses, le couple transmis au sol est variable tout comme la vitesse, car il dépend du rapport choisi.

3. Avec un vélo électrique, vous vous fatiguez ou pas ?
Dissipons la fausse croyance selon laquelle “avec un vélo électrique, on ne se fatigue pas”, car c’est absolument faux. Le moteur fournit une certaine assistance, mais il ne remplace pas 100 % de nos efforts. Bien sûr, avec un vélo électrique, vous faites moins d’effort qu’avec un vélo musculaire pour la même distance, mais si nous doublons la distance, nous obtenons le même effort physique que le vélo musculaire. Au contraire, avec un vélo électrique, le mouvement de la pédale est plus constant, il y a moins de déchirures, d’où un traumatisme moindre.

4. Combien de niveaux d’assistance une bicyclette électrique possède-t-elle ?
D’un minimum de 3 à un maximum de 5 niveaux d’assistance peuvent être multiples et dans les unités de contrôle les plus avancées, à travers une App dédiée, même programmable et personnalisée, en ajoutant des niveaux à votre goût, plus linéaires ou progressifs selon vos besoins.

5. Quelle est l’autonomie des batteries d’une bicyclette électrique ?
En d’autres termes, quelle distance (km) pouvons-nous parcourir avant que la batterie ne soit complètement déchargée ? La valeur déclarée au moment de l’achat est indicative car elle dépend de nombreux facteurs. L’autonomie est d’abord déterminée par la quantité d’énergie que contient la batterie (une batterie de 500 nm sera plus capacitive qu’une de 250 nm et vous permettra de faire plus de kilomètres). Mais la portée dépend également de nombreux autres facteurs. Le frottement des pneus sur le sol et l’impact avec l’air. Il suffit de penser qu’avec un eBike urbain, en l’absence de vent, à 25 km/h, plus de 50% de la force motrice est nécessaire pour surmonter la friction dynamique avec l’air lui-même.
Un poids plus important sur le vélo électrique contribue à réduire l’autonomie car il augmente la friction de roulement. Et puis le niveau d’assistance choisi influence profondément l’autonomie restante du vélo électrique. Un autre facteur est la pente de la route, une autre condition qui affecte la portée. Un parcours en montée consomme beaucoup plus d’énergie qu’un parcours plat.

6. La batterie se recharge-t-elle lorsque je roule ou lorsque je freine ?
Dans les moteurs d’aujourd’hui, absolument pas. La batterie est déchargée et ne peut être rechargée qu’avec de l’énergie électrique. Même s’il y a quelques exceptions. La Zehus est équipée d’un moteur qui se recharge (partiellement) lorsque vous ne pédalez pas, comme c’est le cas pour les voitures à moteur hybride. Il a le moteur dans le moyeu et est équipé sur certains vélos urbains.

7. Que se passe-t-il s’il pleut ou si je lave l’e-bike ?
Absolument rien. Les vélos électriques modernes dotés des moteurs les plus prestigieux sont étanches et résistent également au lavage à haute pression dans les stations de lavage. Toutefois, avant de les laver avec un jet à haute pression, lisez les spécifications ; il peut y avoir des exceptions dans le cas de moteurs moins chers.

8. Comment recharger mon ebike ?
Avec une prise de courant normale. La rapidité de la recharge dépend de plusieurs facteurs : le type de batterie et surtout sa capacité. Une batterie de 250W se rechargera beaucoup plus rapidement qu’une batterie de 500W.

9. Pourquoi une bicyclette électrique coûte-t-elle 1200 chf et une autre 10000 chf ?
Le coût d’un vélo électrique avec assistance au pédalage peut varier considérablement. Vous pouvez commencer à partir d’un peu moins de 1 200 CHF pour un modèle très basique pour la ville jusqu’à atteindre de véritables chiffres de vélo avec les modèles les plus sophistiqués, qui peuvent atteindre et dépasser les 10 000 CHF avec un cadre en carbone et des composants haut de gamme. Nous ne ferons pas ici une disquisition sur les montages et les matériaux, dont la différence de prix entre le minimum et le maximum est un abîme. Si l’objectif est un bon vélo pour la montagne, l’investissement ne sera certainement pas faible mais il faut dire qu’il s’agit de modèles très sophistiqués aussi au niveau du cadre, des suspensions, des freins et de la transmission. Les modèles de ville sont évidemment moins chers.

10. Quelle est la durée de vie d’une bicyclette électrique ?
Bonne nouvelle : les moteurs électriques ne nécessitent pas de contrôles et d’entretiens périodiques. Veillez simplement à vérifier le serrage des boulons du cadre, car sur ces vélos, la tension sur le cadre et les composants est plus élevée, en raison du poids plus important. C’est sur la batterie que viennent les mauvaises notes, car elles ne sont pas éternelles et avec le temps elles ont tendance à s’épuiser, comme tous les accumulateurs. Les fabricants déclarent une performance pour un certain nombre de cycles de recharge et sont donnés fonctionnels pour 500/700 cycles de recharge. En cas d’usure de l’accumulateur, vous pouvez facilement le changer, à condition qu’il s’agisse du même modèle. Malheureusement, en ce sens, les coûts ne sont pas faibles, puisqu’une batterie peut coûter plusieurs centaines d’euros, et en seconde analyse, il peut être difficile de les trouver en raison des complications dues à la multiplicité des attaques présentes sur les différents vélos et au fait que chaque année, les fabricants pondent des modèles différents et plus performants. Malheureusement, il n’est même pas question de s’équiper d’une deuxième batterie au moment de l’achat, car le temps peut les user de la même manière même si elles sont peu utilisées. Il en va différemment lorsqu’on achète une deuxième batterie afin de disposer d’une plus grande autonomie lors des excursions avec votre vélo éléctrique Suisse !